Les douleurs chroniques sont par exemple :
– Le mal de dos
– La migraine
– La fibromyalgie
– etc…
Les douleurs chroniques se heurtent le plus souvent à une incompréhension.
Cela se concrétise souvent par une recherche désespérée de solutions (médicaments, chirurgie, thérapies).
Il est primordial qu’un médecin coordonne ces démarches. Sinon la personne risque d’entrer dans une sorte d’errance thérapeutique génératrice d’anxiété et portant peu ou pas de résultats.
En effet, l’errance thérapeutique conduit la personne à essayer de multiples protocoles de soins, dont les effets s’émoussent avec le temps ou génèrent parfois un effet rebond de la douleur.
En parallèle du suivi médical, il est conseillé d’entreprendre un accompagnement psychologique.
Je vous propose une approche qui considère la douleur chronique comme la mémoire d’un système d’action qui a été nécessaire dans le passé et qui n’est plus indispensable à l’heure actuelle.
Il s’avère que la connaissance fine du fonctionnement du système nerveux autonome alliée à des pratiques ancestrales (pleine conscience, techniques de respiration, mouvements rythmiques, entre autres), peuvent permettre de réinitialiser le fonctionnement du système nerveux et lui permettre de s’activer de manière adaptée aux situations présentes.
Les douleurs chroniques: l’apport de la théorie polyvagale
Le riche apport de la théorie polyvagale (développée par le docteur Stephen W. Porges) nous est extrêmement utile pour aborder différemment la question épineuse de la douleur chronique.
Nous sommes tous porteurs de mémoires, qui sont autres que nos souvenirs en images et en mots. Ces mémoires demeurent le plus souvent insoupçonnées de nous-mêmes.
Notre système nerveux autonome s’est adapté (parfois de manière drastique) pour faire face à des situations complexes/intenses du passé, face auxquelles nous ne disposions pas à l’époque des ressources nécessaires, pour apaiser la situation ou la fuir ou la combattre. Bref, cela nous a permis de survivre.
Par la suite, notre système nerveux autonome a conservé l’habitude d’utiliser cette même façon de réagir face à certaines situations, face à certains stimuli du présent, alors que cette réaction n’est plus nécessaire ni adaptée aux circonstances actuelles.
L’apport du modèle InCorporer
L’approche thérapeutique qui se réfère au modèle InCorporer permet l’intégration de dimensions de soi qui étaient en souffrance et non prises en compte.
Ce modèle, qui place le corps au centre du travail, enrichit la pratique de la thérapie EMDR. Le thérapeute va solliciter les processus naturels d’intégration du système nerveux autonome de la personne qui le consulte.
Ainsi, l’enjeu du processus thérapeutique sera de passer d’un mode de survie chronique à un mode de vie.